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Le projet « Ana ziqquratim Sur la piste de Babel » s''est déroulé en deux ans, du printemps 2014 au printemps 2016, et l'exposition sur laquelle il a débouché n'en est que la partie émergée. Il comportait trois volets complémentaires les uns des autres. Le volet formation a consisté en séminaires interdisciplinaires qui ont été assortis, d'une part, de conférences d'experts de rang international en archéologie proche-orientale et, d'autre part, d'ateliers de fabrication de maquettes (virtuelles et matérielles). La partie recherche fut assurée par les mêmes séminaires et des ateliers d'archéologie expérimentale. Le tout a contribué, sous le patronage d'un commissariat intégrant de nombreux étudiants et en collaboration étroite avec des spécialistes de l'art (en architecture, maquettisme, scénographie, graphisme, audio-visuel, conception de sites web), au montage d'une exposition dont la finalité était de faire découvrir la série des bâtiments sévèrement ruinés par le temps qui ont préludé à l'édification de la ziggurat de Babylone et dont, souvent, il ne reste guère plus aujourd'hui, dans la culture collective, qu'une représentation fantasmée et mythique, celle de la tour de Babel.