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Taxinomie (nf) : Science des lois de la classification. Suite d’éléments formant des listes qui concernent un domaine, une science.
Exposition de restitution du workshop avec le master design de l’Université de Strasbourg animé par Éric Tabuchi et encadré par Julia Coffre, graphiste et enseignante.
– Cécile Hascoët, Éloïse Herbe, Timothée Lecerf, Aurélie Meyer, Mélanie Nancy, Ombeline Poirot, Aude-Marie Renaud, Marine Wirtz
Les propositions de cette exposition sont issues de plusieurs mois de redécouverte de l’Université et de ses collections scientifiques exceptionnelles par huit jeunes artistes au regard nouveau, sensible et décalé.
Ce workshop proposé dans le cadre de la résidence de création photographique de l’artiste Éric Tabuchi avec les étudiants en graphisme du Master de la faculté des Arts de Strasbourg a pour objectif d’opérer une approche taxinomique des lieux de rencontre et de construction du savoir à l’Université, à travers une recherche (plastique et photo/graphique) des formes tangibles que peuvent prendre le savoir et ce qui l’accompagne.
Leur volonté dans cette enquête : porter un regard "pop", et distancé sur les formes et les couleurs à l'université et dans ses collections en observant une posture scientifique volontairement décalée. À travers une méthode de collection et de classification rigoureuse d’éléments inattendus, il se sont autorisé des rapprochements naïfs et candides et ont utilisé l’amusement et l’émerveillement comme moyens.
Du 6 novembre au 20 décembre 2015, La Chambre - Espace d’exposition et de formation à l’image accueille le travail de restitution d’une résidence menée sur une année par Eric Tabuchi au sein de l’Université de Strasbourg.
Cette exposition met en relation la pratique photographique de l’artiste et la documentation d’un lieu particulier : l’Université de Strasbourg. D’une part, un univers personnel construit au fil du temps de façon empirique, presque bricolé, de l’autre, l’intimidant “antre du savoir” comme l’artiste se plaît à le nommer. Le parallèle se construit selon un système sériel et typologique, qui constitue le point de rencontre entre le principe de travail de l’artiste et l’approche scientifique de la connaissance. Des photos d’archives personnelles ou trouvées sur internet sont confrontées à des images issues des fonds de l’Université, et décrivent principalement les formes du bâti à la manière d’une collection d’entomologie.
Plutôt que la fonction et l’histoire de ces objets ou constructions, c’est d’abord la diversité de leurs formes qui constitueront le propos de l’exposition. L’idée d’une carte-mémoire se réfère à la fois au composant informatique et au “mind mapping”, principe qui consiste à cartographier son esprit de façon à faciliter l’organisation des idées. Elle est traduite dans un dispositif presque architectural d’images projetées, d’objets et de supports iconographiques : tout un ensemble de signes qui renvoient à l’apprentissage du savoir et à sa transmission, mais aussi à la mémoire avec ses déformations, ses distorsions et ses arcanes.
Un partenariat La Chambre, Faculté des Arts, SUAC (Service Universitaire de l’Action Culturelle) et Jardin des Sciences