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Pourquoi un événement sur la chimie en 2011 ? C’est une décision des Nations unies. Chaque grand pôle scientifique peut profiter d’un événement de ce type : c’était l’Année mondiale de la physique en 2005, l'Année mondiale de l’astronomie en 2009, etc. En décembre 2008, les Nations unies ont proclamé 2011 Année internationale de la chimie (AIC). L’Éthiopie, siège de la Fédération Africaine des Associations de Chimie (FASC), a présenté cette résolution : « La chimie est essentielle à notre compréhension du monde et du cosmos. De plus, les transformations moléculaires sont au cœur de la production de nourriture, de médicaments, de carburant, et d’innombrables produits manufacturés et d’extraction. Tout au long de l’année internationale de la chimie, le monde entier célèbrera cette science et ses apports essentiels à la connaissance, à la protection de l’environnement et au développement économique ». L’AIC entrera dans le cadre de la décennie 2005-2014 de l’ONU pour l’éducation et le développement durable pour la préservation des ressources naturelles. L’Unesco et l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée (IUPAC) sont chargées d’organiser cet événement mondial qui doit montrer le rôle prééminent de la chimie dans les activités humaines. L’année internationale de la chimie donnera une impulsion mondiale à cette science, sur laquelle se fondent notre vie et notre avenir. Nous espérons : accroître l’appréciation et la compréhension de la chimie par le grand public et le sensibiliser davantage à la chimie compte tenu des défis du développement durable, encourager l’intérêt des jeunes pour la science , générer l’enthousiasme face à l’avenir prometteur de la chimie, célébrer la contribution des femmes à la science à l’occasion du 100e anniversaire de l’attribution du prix Nobel de chimie à Marie Sklodowska-Curie.
André HOLLEY est actuellement professeur émérite de l’Université Claude Bernard, Lyon 1, et membre du Centre européen des sciences du goût de Dijon. Il a été professeur de neurosciences à l’Université Claude Bernard de Lyon. Il a également été directeur du Groupement de recherche « Parfums et Cosmétiques » CNRS-Industries des cosmétiques et de la parfumerie (1997-2000), directeur du programme interdisciplinaire de recherche « Cognisciences » du CNRS (1990-1994) et directeur du Centre européen des sciences du goût de Dijon. Il est l’auteur de «Eloge de l’odorat » (1999) et « Le cerveau gourmand » (2004), parus chez Odile Jacob.